Les réflexes archaïques
Les réflexes archaïques sont également nommés "réflexes primordiaux" ou "réflexes primitifs".
Ce sont des réactions involontaires et immédiates de notre cerveau en réponse à une stimulation sensorielle.
Dès les premières semaines de vie in utero, en véritable programme automatique de survie et de développement sensori-moteur du bébé, les réflexes se mettent en place pour devenir pleinement actifs autour de la naissance. Ils se mettent en veille après la première année pour laisser place à une motricité consciente et volontaire. Les réflexes sont alors 'intégrés'.
Chaque réflexe a une ou plusieurs fonctions clés pour le bébé (assurer le positionnement pour la naissance, ramper, têter, tendre le bras, attraper, mettre à la bouche....) et permet à bébé d'apprendre à gérer son corps tout en jouant un rôle crucial dans le développement de son cerveau.
Réflexes archaïques et apprentissages
Des études scientifiques mettent aujourd'hui en évidence un lien entre réflexes primitifs et compétences élaborées comme la lecture ou les apprentissages en général.
En effet, lorsque ces réflexes persistent au-delà de la première année, ils peuvent être à l'origine de difficultés :
- corporelles liées à la posture, la coordination, l'équilibre, la latéralisation, la verbalisation....
- dans l'acquisition de connaissances : compréhension, réflexion, d'attention, de concentration, de mémorisation....
- émotionnelles : manque de confiance, gestion des émotions, hyperémotivité....
La persistance des réflexes impacte et ralentit les apprentissages. C'est pourquoi, en graphopédagogie, nous nous attachons à vérifier l'intégration des réflexes pouvant interférer avec l'acte d'écriture et à proposer des activités motrices permettant leur intégration.
